Novembre c’est le Mois sans tabac qui permet d’inciter les fumeurs à arrêter tous ensemble en privilégiant l’aspect collectif. Durant cette période, des opérations sont organisées à travers la France et sur les réseaux sociaux pour conseiller les fumeurs dans leur tentative d’arrêt. Votre SPSTI vous accompagne également ! Parlez-en lors de votre visite médicale !
Le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France, malgré tout nous comptons encore en 2022, 12 millions de fumeurs quotidiens (source Santé publique France).
Le saviez-vous ? La co-exposition au tabac et aux produits toxiques comme : l’amiante, le plomb, les fumées de soudure, les rayonnements ionisants ainsi que les poussières de métaux augmente le risque de développer une pathologie grave telles que le cancer broncho-pulmonaire et la bronchopneumopathie chronique obstructive notamment.
Employeurs, entourages, prenez les choses en main et mobilisez-vous à l’occasion de cette 9ème édition !
Ce dispositif offre aux fumeurs un accompagnement au sevrage jour après jour : arrêter le tabac lors de cette opération multiplie ainsi par 2 la réussite du sevrage tabagique à 1 an par rapport aux taux de succès observés pour des tentatives d’arrêt sans aide extérieure.
Vous pouvez vous inscrire à ce dispositif en cliquant ici et bénéficier de :
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Alors, vous attendez quoi ?
Quelques chiffres :
Parmi les 18-75 ans, plus de trois personnes sur dix déclarent fumer (31,8%) et un quart fument quotidiennement (24,5 %). L’augmentation observée parmi les femmes entre 2019 et 2021 ne semble pas se poursuivre. Les hommes fument davantage que les femmes (27,4 % de tabagisme pour les hommes de manière quotidienne, contre 21,7 % pour les femmes).
Les inégalités sociales dans le tabagisme restent fortement marquées. La prévalence du tabagisme quotidien reste, en 2022, nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est plus faible :
- Près de 30,8 % des personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au Baccalauréat sont fumeurs.
- 16,8% des titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat sont fumeurs.
- La prévalence est la plus élevée parmi le tiers de la population dont les revenus sont les plus bas (33,6 %).
- Parmi les 18-64 ans, la prévalence du tabagisme quotidien reste nettement plus élevée parmi les personnes au chômage (42,3 %), que parmi les actifs occupés (26,1 %) ou les étudiants (19,1 %).