AGESTRA intervient sur de nombreux domaines en entreprise au-delà des visites médicales. Retrouvez l’ensemble de nos missions en cliquant ici.
Dans le cadre de ses études ergonomiques, AGESTRA a pu travailler en collaboration avec l’entreprise SEMIN, groupe spécialisé dans la fabrication de matériaux de construction (plâtre, colles, ciment…).
Début 2020, l’entreprise SEMIN a contacté l’un des médecins du travail d’AGESTRA du centre de YUTZ avec pour objectif, une forte volonté de réduire les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) au sein des ateliers de production du site de KEDANGE-SUR-CANNER. Notre équipe a donc, après rencontre avec les différents protagonistes et visite des ateliers, décidé de mettre en place une démarche participative pour diagnostiquer le risque TMS.
Cela a débuté par la passation d’un questionnaire à l’ensemble des salariés du secteur production afin de recueillir leur ressenti, de « dégrossir le terrain » pour appréhender le travail réel réalisé dans les différents ateliers du site de KEDANGE.
Puis, courant 2020, la démarche a été mise quelques temps en pause en raison du contexte sanitaire actuel pour reprendre en 2021.
AGESTRA a ensuite organisé des observations de l’ensemble des postes en atelier, avec prises de films et de photographies, pour détailler précisément l’activité réalisée et mettre en évidence les facteurs de contraintes et leurs déterminants. En parallèle à ce projet, l’entreprise a entamé une réflexion concernant la mise en place d’exosquelettes pour limiter les contraintes perçues par les opérateurs.
L’entreprise a alors informé le pôle ergonomie d’AGESTRA de leur projet de développer l’utilisation de ce type de dispositif. S’en ait suivi la proposition d’intégrer la réflexion « exosquelette » à l’étude du risque TMS d’AGESTRA, ce qui a été très vite accepté par la société!
L’équipe dédiée a donc décidé de coupler les observations réalisées à de nouvelles observations sur l’ensemble des postes de production avec des salariés équipés d’un exosquelette facilitant le travail avec les bras en hauteur et le port de charge. Le but étant de faire une comparaison des contraintes observées avec et sans exosquelette, de recueillir le ressenti des salariés sur un potentiel bénéfice de ce dispositif et de pouvoir évaluer la pertinence des exosquelettes en fonction des ateliers, des postes et des produits fabriqués. L’exosquelette HILTI testé était le premier, la démarche va se poursuivre en testant d’autres modèles très prochainement.
Une fois les analyses des différentes situations traitées, le but est de mettre en place des groupes de travail incluant des opérateurs des différents ateliers, en plus de membres du CSE, pour impliquer les salariés dans la recherche de solutions adaptées et de faire pérenniser la démarche au sein de l’entreprise.
Cette démarche fonctionne très bien car l’entreprise est extrêmement impliquée en ce qui concerne la Santé/Sécurité et il y a une très forte communication entre notre Service de Santé au Travail et elle.